[BUSINESS] Transferts d’argent – Les diasporas africaines dans le viseur de Donald Trump – Des diasporas méprisées et pourtant exploitées partout, par tous !
Publiée le mar. 10 juin 2025
Le président américain Donald Trump s'attaque désormais aux transferts de fonds des diasporas. Une proposition de loi, inclus dans le projet de loi budgétaire surnommé « One Big Beautiful Bill », prévoit une taxe fédérale de 3,5 % sur les envois d'argent vers l'étranger effectués par des citoyens non-américains. Cette nouvelle proposition de loi, rapportée par le New York Times, prévoit que l'État américain prélève une commission sur tous les transferts d'argent vers l'étranger, ce qui pourrait affecter des économies dépendantes des envois de fonds de leur diaspora.
Si la proposition de loi est adoptée par le Sénat, les États-Unis deviendraient le pays du G7 où les transferts de fonds sont les plus coûteux. La législation prévoit que les immigrés sur le territoire américain paient un impôt fédéral supplémentaire de 3,5 % sur la somme envoyée à l'étranger, en plus des frais de transfert déjà existants, qui s'élèvent en moyenne à environ 6 %. Ainsi, pour 100 dollars envoyés, plus de 10 dollars seraient prélevés en frais et taxes.
Dans de nombreux pays, les familles dépendent fortement de l'argent envoyé par leurs proches à l'étranger. Par exemple, les transferts de fonds vers le Nigeria représentent environ 38 % des flux de transferts de fonds vers l'Afrique, soit plus de 19,5 milliards de dollars. D'autres pays, comme la Gambie, le Lesotho et les Comores, voient ces transferts contribuer à plus de 20 % de leur PIB.
En 2024, selon la Banque mondiale, les États-Unis restaient la principale source d'envoi de fonds des diasporas vers leurs proches. Sur les 56 milliards de dollars envoyés vers l'Afrique subsaharienne cette année-là, près de 10 milliards proviennent des États-Unis
[BUSINESS] Money Transfers – African Diasporas in Donald Trump's Crosshairs – Disregarded Yet Exploited, Everywhere and by Everyone!
U.S. President Donald Trump is now targeting diaspora remittances. A new bill, included in the budget proposal dubbed the “One Big Beautiful Bill,” proposes a federal tax of 3.5% on money transfers sent abroad by non-U.S. citizens. According to The New York Times, this bill would allow the U.S. government to collect a commission on all outbound money transfers—potentially impacting economies that rely heavily on remittances from their diasporas.
If passed by the Senate, the U.S. would become the most expensive G7 country for money transfers. The legislation stipulates that immigrants residing in the U.S. would pay an additional 3.5% federal tax on top of the existing transfer fees, which average around 6%. In practical terms, sending $100 could cost more than $10 in total fees and taxes.
In many countries, families heavily depend on the money sent by relatives abroad. For example, remittances to Nigeria account for about 38% of Africa's total remittance inflows—over $19.5 billion. Other countries such as Gambia, Lesotho, and the Comoros rely on remittances for over 20% of their GDP.
In 2024, according to the World Bank, the United States remained the leading source of diaspora remittances to their families. Of the $56 billion sent to Sub-Saharan Africa that year, nearly $10 billion originated from the U.S.
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